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Rue piétonne de Santiago |
Depuis Mendoza, j’avais décidé d’aller à
Santiago pour prendre l’avion. En effet, mon billet était supposé partir de
Buenos Aires, mais il comportait un transfert à Santiago. Étant donné que
Santiago de Chile n’est à 5h de route de Mendoza, en comparaison des 15h de
route nécessaires pour aller à Buenos Aires, le choix fut assez facile.
Cette fois, j’ai décidé de me payer la
première classe en bus. Pour une différence d’environ 20 pesos (5$CDN), j’ai eu
droit à l’ajout d’une tablette et d’un siège pouvant s’incliner à 180 degrés. La
traversée des Andes fut sans encombre et le paysage à couper se souffle. Une
portion de la route s'est même classée #6 des routes les plus incroyables du monde. Il
s’agit d’une descente comprenant une dizaine de virage en épingles afin de
réduire l’angle de la pente. J’ai aussitôt pensé au potentiel d’une telle route
dans un film d’action comme Fast and Furious…
Arrivé aux douanes Chiliennes, j’ai été
agréablement surpris de ne pas avoir à payer de droit de passage tel que le site
web Voyages Canada l’indiquait. Le montant de 131$ devait donc uniquement
s’appliquer aux arrivées par avion.
Une fois à Santiago de Chile, je n’ai pu
m’empêcher de noter la présence d’un nuage de smog peu invitant. La ville étant
située entre les montagnes, la pollution des voitures y est malheureusement
emprisonnée. Depuis la station de bus, j’ai ensuite pris le métro (un des plus beaux et propres que j'ai vu de ma vie) pour aller à
l’appartement de Maria, qui allait m’héberger pour le trois jours. Je n’ai pas
vraiment eu le temps de la connaître, puisqu’à peine 30 minutes après mon
arrivée, elle devait déjà quitter pour le travail. Étant hotesse pour une
compagnie aérienne, elle ne serait de retour que dans 4 jours: j’avais donc
l’appartement à moi tout seul!

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Taxi typique du Chili et de l'Argentine |
Le lendemain, j’ai visité le centre de
Santiago qui contient les bâtiments les plus antiques. Sans livre (ex :
Lonely Planet) pour me décrire l’histoire et les endroits où aller, ma visite
ne fut clairement pas aussi efficace que celle de Buenos Aires. J’ai tout de
même pu voir de jolis endroit et de la belle architecture : Églises,
terminal de train historique, théâtre, Musée des Beaux-Arts. Santiago est une
très jolie ville, mais je crois que je préférais l’ambiance et le cachet de
Buenos Aires. De plus, ici on tente de corriger les mots espagnols que j’ai
appris avec l’accent Argentin…
Le jeudi, j’ai fait la grasse matinée avant
d’aller visiter le cartier plus nouveau et moderne de la ville. À part des
immeubles et tours à bureaux, il n’y avait pas grand chose à voir. Je me suis
acheté une glace et une bouteille de Pisco et je suis retourné à l’appartement
pour faire mes baggages.
Le défi était de partager mes achats – en
particulier les bouteilles d’alcool – également entre les valises afin de ne
pas dépasser le poids limite par valise (23kg). Une fois la tâche accomplie,
j’ai commencé ce qui allait être un long et pénible retour…
Petite note sur le taux de change: la monnaie du Chili est vraiment déconcertante. Le taux de change est de 1 $ pour environ 500 pesos: je me suis donc retrouvé avec des billets de 10 000 pesos (20$)! C'est aussi tout de même très drôle de s'acheter un café à 1500 pesos et de voir un magasin à 2$ nommé "Todo a 950"...