vendredi 24 août 2012

Santiago


Rue piétonne de Santiago
Depuis Mendoza, j’avais décidé d’aller à Santiago pour prendre l’avion. En effet, mon billet était supposé partir de Buenos Aires, mais il comportait un transfert à Santiago. Étant donné que Santiago de Chile n’est à 5h de route de Mendoza, en comparaison des 15h de route nécessaires pour aller à Buenos Aires, le choix fut assez facile.
Cette fois, j’ai décidé de me payer la première classe en bus. Pour une différence d’environ 20 pesos (5$CDN), j’ai eu droit à l’ajout d’une tablette et d’un siège pouvant s’incliner à 180 degrés. La traversée des Andes fut sans encombre et le paysage à couper se souffle. Une portion de la route s'est même classée #6 des routes les plus incroyables du monde. Il s’agit d’une descente comprenant une dizaine de virage en épingles afin de réduire l’angle de la pente. J’ai aussitôt pensé au potentiel d’une telle route dans un film d’action comme Fast and Furious…
Arrivé aux douanes Chiliennes, j’ai été agréablement surpris de ne pas avoir à payer de droit de passage tel que le site web Voyages Canada l’indiquait. Le montant de 131$ devait donc uniquement s’appliquer aux arrivées par avion.
Une fois à Santiago de Chile, je n’ai pu m’empêcher de noter la présence d’un nuage de smog peu invitant. La ville étant située entre les montagnes, la pollution des voitures y est malheureusement emprisonnée. Depuis la station de bus, j’ai ensuite pris le métro (un des plus beaux et propres que j'ai vu de ma vie) pour aller à l’appartement de Maria, qui allait m’héberger pour le trois jours. Je n’ai pas vraiment eu le temps de la connaître, puisqu’à peine 30 minutes après mon arrivée, elle devait déjà quitter pour le travail. Étant hotesse pour une compagnie aérienne, elle ne serait de retour que dans 4 jours: j’avais donc l’appartement à moi tout seul!
Son amie Dani est passée plus tard dans la soirée afin de me prêter son double des clefs et pour m’expliquer un peu ce qu’il y avait à visiter dans la ville. Par la suite, nous sommes allé parler dans un pub, accompagnés d'une boisson du coin : le Pisco (mélangé avec du Coca-Cola). Son anglais était encore pire que mon espagnol, alors nous nous sommes entrenus en espagnol. Je dois dire que je suis assez fier de mon apprentissage jusqu’à maintenant. Pour avoir été capable de parler avec elle de mes études, de la politiques et de plusieurs autres sujets, cela veut dire que je commence à vraiment bien le maîtriser! Bien sûr il me manque encore un peu beaucoup de vocabulaire, mais c’est très fonctionnel.
Taxi typique du Chili et de l'Argentine
Le lendemain, j’ai visité le centre de Santiago qui contient les bâtiments les plus antiques. Sans livre (ex : Lonely Planet) pour me décrire l’histoire et les endroits où aller, ma visite ne fut clairement pas aussi efficace que celle de Buenos Aires. J’ai tout de même pu voir de jolis endroit et de la belle architecture : Églises, terminal de train historique, théâtre, Musée des Beaux-Arts. Santiago est une très jolie ville, mais je crois que je préférais l’ambiance et le cachet de Buenos Aires. De plus, ici on tente de corriger les mots espagnols que j’ai appris avec l’accent Argentin…
Le jeudi, j’ai fait la grasse matinée avant d’aller visiter le cartier plus nouveau et moderne de la ville. À part des immeubles et tours à bureaux, il n’y avait pas grand chose à voir. Je me suis acheté une glace et une bouteille de Pisco et je suis retourné à l’appartement pour faire mes baggages.
Le défi était de partager mes achats – en particulier les bouteilles d’alcool – également entre les valises afin de ne pas dépasser le poids limite par valise (23kg). Une fois la tâche accomplie, j’ai commencé ce qui allait être un long et pénible retour…

Tout à 950 pesos...
Petite note sur le taux de change: la monnaie du Chili est vraiment déconcertante. Le taux de change est de 1 $ pour environ 500 pesos: je me suis donc retrouvé avec des billets de 10 000 pesos (20$)! C'est aussi tout de même très drôle de s'acheter un café à 1500 pesos et de voir un magasin à 2$ nommé "Todo a 950"...

mercredi 22 août 2012

Mendoza

Ma dernière journée à Las Leñas fut quelque peu morose. Les pistes étaient glacées et la station n'était pas vraiment skiable. De plus, à la fin de la journée, la neige a commencé à tomber de façon continue, annonçant une magnifique journée pour le lendemain. Genre, juste pour me faire chier la soirée de mon départ...
J'ai profité de cette journée pour vendre ma passe de ski à laquelle il restait encore une journée inutilisée. J'ai aussi vendu mes bottes de planche à neige à un collègue de Lucie. Elles étaient vraiment usées et bonnes pour la poubelle, je n'ai pas pu avoir plus de 70$ pour... Surprenant non? En effet, le prix des équipements de ski et planche à neige neufs est très élevé en Argentine à cause d'une taxe de 50% imposée à l'importation par le gouvernement. Ceci m'a permi de vendre une bonne partie de mon équipement à très bon prix avant de partir. J'ai aussi réussi à vendre la planche à neige de freestyle* à profit et mon casque au même prix que je l'avais payé. J'ai ensuite pris le bus en directement de Mendoza.

Vignerie Lopez
Pourquoi Mendoza?
Premièrement, cette ville est située à moins de 6h de route de Las Leñas. Deuxièmement, c'est un pôle touristique très important, faisant en sorte qu'il y très fréquement des autobus à direction de toutes les destinations importantes. Troisièmement, c'est dans cette région qu'est produite 70% du vin Argentin. Vous devinerez que c'est ce dernier argument qui m'y a attiré.

J'ai logé à l'auberge de jeunesse Mora, qui est facilement l'auberge avec le meilleur rapport qualité-prix de tout mon voyage. Pour environ 12$ la nuit, j'ai eu droit à une auberge charmante, joliment décorée à l'ancienne. Mais le plus important, ce fut le petit déjeuner inclus. Là où les autres auberges de jeunnesse ne servent que café instantané, toast et confiture - si vous êtes chanceux vous aurez plusieurs choix de confiture, du vrai café et même des céréales - le déjeuner à l'auberge Mora incluait croissants, brioches, crêpes au Dulce de Leche (ils s'en servent comme du syrop d'érable), oeufs brouillés, céréales, et le tout, à volonté! En terme de déjeuner, j'ai facilement mangé pour bien plus que la valeur d'une nuit à cette endroit. Seul point négatif cependant de l'endroit : j'ai trouvé l'ambiance moins conviviale et moins prompte à la conversation que la plupart des autres auberges où j'ai séjourné. D'après moi, c'est surtout lié au fait que les tables à manger ne comptent que de 2 à 4 places. De grandes tables régleraient facilement le problème.
C'est l'hiver: pas de feuilles sur les vignes...

Vignerie Ceccin
La journée suivant mon arrivée, j'ai décidé de faire un tour des vigneries et vignobles en bus. Pour environ une 40aine de dollars, le tour incluait la visite de 3 vigneries avec dégustation, ainsi qu'un dîner avec vin et fromage à volonté. Les vignobles et vigneries visitées étaient toutes des vigneries produisant du vin dit "fin". Nous avons visité la vignerie Lopez, la plus importante productrice de vins fins en Argentine; puis le vignoble familial Ceccin, produisant des vins 100% biologiques; pour enfin terminer avec la vignerie Don Arthuro, pour laquelle je n'ai aucun fait notable à partager. Ce fut très interressant de pouvoir observer le processus de fabrication des vins, assez différents d'un endroit à l'autre. À chaque vignerie se dégageait aussi une forte odeur de vin assez enivrante. Malgré la vitesse déconcertante avec laquelle les guides de chaque vignoble expliquaient la théorie du vin, j'ai pu retenir quelques trucs. Par exemple, la raison pour laquelle on doit tenir la coupe par jambe (la tige) est pour éviter de réchauffer le vin avec la chaleur corporelle de la main. Il faut aussi oxygéner le vin faisant des petits cercles avec la coupe pour faire ressortir les arômes et s'assurer que la couleur du vin est bien rouge. Une couleur contenant des parts d'orange ou de brun démontrerait que le vin est oxydé, signature d'un vin plus cheap. Ok, j'ai l'air bien "fancy" en disant tout ça, mais je dois avouer que c'est juste pour le show. Je suis incapable de goûter la différence qu'amènent ces petits gestes...
Dégustation vin, fromage et viande
J'ai aussi profité du tour pour m'acheter un peu de vin à bon prix. Je me suis procuré un vin Ceccin de cépage Malbec, le cépage le plus reconnu de l'Argentine, pour 48 pesos (approx. 10$), et un Cabernet Sauvignon vieillit 10 ans par la vignerie Don Arthuro pour 200 pesos (approx 40$). Je me suis dit que tant qu'à être en Argentine, où les vins sont excellents pour moins de la moitié du prix qu'ils en coûteraient au Canada, je pouvais me permettre de m'en procurer de qualité. Malheureusement, les douanes Canadienne ne permettent l'importation que de deux bouteilles de vin au maximum...

On termine en beauté :)
En soirée, j'ai décidé de faire un petit tour des artisanats et marchés au centre de la ville afin de me procurer quelques souvenir de l'Argentine. J'étais accompagné de Sylvia, une jolie Allemande rencontré durant le tour des vins. Je suis reparti avec une tasse à maté, ce breuvage typique de l'Amérique du Sud dont la saveur rappelle le thé; un bouteille de Fernet Branca, alcool fort très populaire en Argentine et souvent mélangé au Coca-Cola; et un ensemble à asado (équivalent Argentin du BBQ), comprenant un couteau à viande, une grosse fourchette à BBQ, un affuteur et un étui pour la ceinture (je pense que papa va être jaloux...).

J'ai bien apprécié ce court séjour. J'aurais voulu visiter un peu plus longtemps, mais le retour au Canada arrivant rapidement, j'ai dû quitter le lendemain matin pour Santiago au Chili.

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*Discipline du snowboard qui consiste à performer des figures sur des modules et sauts.

lundi 20 août 2012

Avalanche


C’était la troisième randonnée. Depuis que j’avais emménagé dans l’appartement de Lucie, une monitrice de France, de son copain et de leur coloc Mathias, je profitais enfin pleinement de la montagne. En effet, ces trois là étaient des freeriders[1] confirmés. À chaque matin, nous nous levions tôt pour atteindre des spots où la neige était encore vierge, situés entre une et deux heures de marche de la station.

Lucie et Augustin
La première fois, Lucie et moi sommes allés à Cerro Martin, une descente assez sécuritaire, sans obstacles ni falaises, mais remplie de neige poudreuse entassée par le vent malgré l’absence de tempête de neige récente. La deuxième fois nous avons descendu Cerro Negro, cette-fois accompagné d’Augustin, le copain de Lucie. Cet endroit possède deux jolis couloirs entre les rochers et un cap de roche qu’il est possible de sauter ou de contourner. J’avais décidé de m’approcher du cap pour voir si je pouvais justement sauter par-dessus. Erreur. Un faux pas et j’ai eu tôt fait de me retrouver assis sur une pierre instable, incapable de détacher ma fixation pour remonter, avec la seule option de sauter. Après un (long) moment d’hésitation, j’ai fini par sauter pour atterrir sain et sauf dans la neige poudreuse. À part ce petit accroc, le reste de la descente s’est tout de même bien passé.

Samedi, troisième randonnée. Cette fois, l’équipe était constituée de Lucie, Mathias et son ami Lee, et de moi-même. Nous nous dirigions vers Entre Rios, un mont possédant plusieurs lignes de descentes très intéressantes, avec plusieurs couloirs à skier et quelques falaises à contourner. Nous avions eu quelques centimètres de neige la nuit d’avant, donc nous nous attendions à skier de la belle neige. C’est durant la randonnée pour atteindre Entre Rios que cela s’est passé.

Entre Rios
Cela faisait environ une heure et demie que nous marchions. Pour atteindre le sommet, le plus facile est de contourner la montagne afin de grimper le moins en pente possible. Nous traversions justement un versant de la montagne et cela devenait de plus en plus difficile. Sous la couche de neige poudreuse d’environ 15 cm, il y avait une couche de neige très dure et compacte, casiment glacée. Cela faisait en sorte que nous glissons souvent vers le bas si nous ne faisions pas attention à nos pas. Cependant, nous n’étions pas trop inquiets que cette couche de poudreuse se détache, puisque la neige y était très légère. Malheureusement, les conditions de neige en montagne peuvent changer très rapidement d’un endroit et d’une minute à l’autre. À un moment, nous commencions à remarquer des craquelures autour de nos traces de pas. L’instant suivant, une fissure s’est propagée du pied de Lee vers le haut de la pente et une couche entière de neige s’est détachée entre Lee et Mathias. L’avalanche n’était pas énorme : environ une quinzaine de mètre de largeur.  De plus, le 15 cm de neige poudreuse n’était pas suffisant pour enterrer un homme. Tout de même, nous avons été chanceux que personne n’aie été amené par la neige : on ne sait jamais si une pierre s'y cache, pouvant blesser gravement quelqu’un. Heureusement, l’endroit où nous nous trouvions était plutôt sécuritaire; il n’y avait ni falaise si rocher.

Les restes de l'avalanche
Nous avons donc décidé de rebrousser chemin. Une avalanche durant la randonnée, c’est un signe de la montagne qui te dit : demi-tour, vas boire un chocolat chaud à l’appartement, meilleure chance la prochaine fois. En effet, si les conditions de neiges sont suffisantes pour causer une avalanche, c’est qu’il y de grosses chances pour qu'il y en aie une autre durant la journée. Et sachant qu’Entre Rios est un terrain assez dangereux en cas d’avalanches à cause de la présence de rochers et falaises, on ne pouvait pas prendre ce risque. Nous nous en sommes donc tenus aux pistes damés et à la télévision pour le reste de la journée. Et pour cause, à la fin de la journée les traces laissées par une avalanche étaient clairement visibles sur la face d’Entre Rios…


[1] Des skieurs/planchistes qui préfèrent la liberté du hors-piste aux pistes damées.

vendredi 10 août 2012

Las Leñas

C’est avec beaucoup de regret que j’ai quitté Bariloche mardi dernier. Je m’étais attaché à l’ambiance de l’auberge Alaska et à ses résidents. J’espère que ce seront des amitiés qui survivront à l’épreuve du temps.
Paysage depuis Los Molles
Le voyage en bus de Bariloche à Las Leñas fut beaucoup plus facile que celui à départ d’Ushuaia. Ça a commencé par un 15h de bus super confortable jusqu’à San Rafael, puis un petit 2h30 de San Rafael à Las Leñas en mini-bus. N’ayant pas pu trouver de gens pour m’héberger sur le site de la montagne, j’ai dû demander au chauffeur de me déposer à Los Molles, un village miniature composé d’une dizaine de cabanes, trois auberges de jeunesse, deux hôtels, une boutique de location et un restaurant. Je me suis installé à l’auberge CAP. Immédiatement en entrant, j’ai senti la différence avec Bariloche. Ici, à part la montagne, il n’y a RIEN. Donc, l’auberge n’hébergeait que des skieurs et planchistes, pour la plupart des Argentins venus en voiture, ne pouvant s’offrir les hôtels de Las Leñas. L’auberge est pensée expressément pour les riders : sèches-bottes, rack pour les planches et ski, etc. J’y resterai 7 jours, car le propriétaire fait un rabais avantageux pour chaque période d’une semaine. Après, j’irai peut-être vivre directement à Las Leñas si je rencontre des gens pouvant m’héberger pour un prix abordable.
Las Leñas
Comme je l’ai dit tout à l’heure, il n’y a RIEN d’autre ici, même pas une épicerie. Heureusement, l’auberge de jeunesse engage un chef cuisinier qui fait d’excellent repas trois services à tous les soirs pour un prix abordable. De plus, le déjeuner est inclus comme dans toutes les auberges de jeunnesse. Pour le dîner, je m’achètes un sandwich au dépanneur dans le « centre d’achat » de Las Leñas.
Pour économiser sur les billets, je loue la passe des employés de l’auberge lorsque ceux-ci ne peuvent aller skier. De plus, le transport jusqu’à la montagne est assez facile. Los Molles est situé à 20 km de la montagne, directement sur le bord de la route. J’ai donc 3 possibilités abordables : têter un lift à un client de l’auberge (mais souvent la voiture est déjà pleine), faire du pouce, ou prendre le bus. Ce dernier choix en vaut la peine, puisque c’est un autobus voyageur qui vous amène à la montagne pour seulement 5 pesos. Celui-ci provient de Malarguë, la ville la plus proche (60 km) et s’arrête sur le bord du chemin pour remplir ses places restantes.
Arrivé à la montagne, ce fut cependant la déception. Las Leñas a en effet un problème avec sa neige cette année : son absence. Il y en a assez pour skier, mais on voit plusieurs "patches" de gazon et de terre. Heureusement, on annonce 5 cm de neige demain et une 30aine de cm mardi prochain.
Après une jolie descente hors-piste avec les Français
J’ai tout de même tenté d’en profiter le plus possible. La première journée, un couple de Français a accepté que les accompagne dans une petite randonnée de hors-piste, à peine 15 minutes de marche, à la fin de la journée. Aujourd’hui, j’ai pu suivre un groupe d’instructeurs qui avaient décidé de profiter d’une accalmie de la clientèle pour se taper une excursion d’1h30. J’ai vite compris que si je voulais de la belle neige à Las Leñas, je devais travailler pour.
On m’a dit que Las Leñas était le paradis du hors-piste, et d’après ce que j’ai vu, c’est totalement vrai. La montagne est située dans une vallée, et tous les autres sommets aux alentours sont accessibles à pied. La plupart des descentes finissent aussi sur une piste qui fait le tour de la montagne. Il me reste encore plusieurs jours ici et quelques tempêtes de neige à l’horizon; j’ai hâte d’en profiter pleinement!



samedi 4 août 2012

Chronique Beauté

 Qui dit voyage dans le Sud, dit bronzage. En effet, n’y a-t-il pas meilleur moyen de rendre nos confrères jaloux ? Le bronzage permet en effet de comparer la qualité des vacances et du repos obtenu.
Un voyage de ski dans l’hémisphère Sud ne fait pas exception à cette règle. Il est en effet possible d’obtenir un bronzage de qualité en hiver. Cependant, celui-ci diffère grandement par sa distribution.
Le bronzage du rider, communément appelé racoon, s’étend uniquement sur la moitié inférieure du visage. Très prisé par les planchistes, il permet de hiérarchiser les riders. En effet, il ne sera visible que chez ceux qui skient de façon régulière pour une longue période, démontrant donc leur talent et leur passion supérieure pour ce sport. Étant très difficile à faire apparaître, je vous aide donc avec ce petit walkthrougth pas-à-pas.
Premièrement, l’élément clé : Les lunettes de ski (aka goggles). Vous devez absolument en posséder si vous aspirez un jour à porter le racoon. En plus de protéger les yeux du froid, du vent et de la neige, les goggles possèdent très souvent une protection UV et ont donc la double fonction d’être aussi des lunettes de soleil très pratiques. Lors de l’achat, en plus de choisir la couleur et le style qui s’agencera parfaitement avec le reste de votre attirail de glisse, vous devez aussi faire attention à la forme des goggles : celle-ci déterminera l’allure de votre racoon. Choisissez-en s’emboitent bien à votre casque et qui ne laissent que très peu d’espace sur les côtés et sur le front pour éviter les disgracieuses marques que cela engendrerait. Si toutefois il reste de l’espace, vous pouvez porter une tuque sous votre casque de ski afin de cacher cette peau exposée.
Deuxième élément clé : le soleil. C’est ce qui rend le racoon plus difficilement accessible. Vous l’aurez compris, en hiver les journées sont moins longues et, en conséquence, le temps d’exposition au soleil est limité. C’est donc à vous qu’incombe de maximiser votre exposition au soleil. Sur la montagne, n’enlevez pas vos lunettes sous aucun prétexte. C’est l’un des seuls endroit où vous pouvez les portez sans complexe, alors profitez-en. Lors des journées de ski, choisissez donc le plus souvent possible des pistes exposées au soleil. Les amateurs de snowpark sont souvent bien servi en ce sens, puisque la plupart du temps ce terrain est placé face au soleil. Dans les télésièges, penchez la tête vers l’arrière et tentez d’aller chercher le plus de photons que vous le pouvez. Vous avez chaud, vous êtes fatigués ou vous voulez une pause? Choisissez un restaurant avec une terrasse et n’enlevez pas vos lunettes sous aucun prétexte, même si vous enlevez tout le reste de votre suit de ski. Commandez-vous une cerveza et un hamburguesa, calez-vous dans votre siège, et profitez.
Pour ceux qui s’inquiètent de la distribution du bronzage, en particulier sous le menton, sachez que la neige a l’effet de refléter la lumière du soleil, aidant ainsi à maximiser votre exposition.
Bien sûr, je comprends que parfois il a des journées ou l’énergie de skier n’y est pas, malgré la présence du soleil. N’abandonnez pas. Sortez sur le balcon quelques heures avec votre tuque et vos goggles et travaillez votre tan. Rappellez-vous, vous voulez montrer que vous êtes un vrai rider; l’opinion des gens dans la rue devrait être le dernier de vos soucis.
Finalement, un point très important, prévoyez de la crème solaire. Ce n’est pas parce que c’est l’hiver que le soleil possède moins de dangereux rayons UV pour autant. Pensez à vous protéger à tous les jours – idéalement à toutes les heures – en couvrant la moitié inférieure de votre visage et votre cou avec une lotion sports d’au moins 15 FPS.
Ça s'en vient
Lors de votre retour au bercail, il ne fera ensuite plus aucun doute pour personne que vous revenez du Sud. Les gens seront même aptes à dire, avant même que vous en glissiez un mot, quel était le but du voyage. Ignorez ceux qui tenteront de ridiculiser votre look, ils ne partagent tout simplement pas votre passion pour les sports d’hiver. Souriez et profitez-en avant que votre retour au travail de bureau n’efface tout cela en moins de trois semaines…

jeudi 2 août 2012

Mise à jour rapide

Rapide mise à jour pour vous annoncer officiellement que je skierai les Alpes en mars prochain. J'ai effectivement été accepté pour un stage d'un mois en traumatologie dans une clinique médicale au pied de la station Avoriaz, en Haute-Savoie.
Peut-être pourrais-je aussi utiliser cette occasion pour revoir plusieurs de mes amis français? On verra si le temps le permet.
J'ouvre aussi la porte sur la possibilité de continuer ce blog après mon voyage en Argentine. Le thème étant effectivement "À la poursuite de l'hiver", ce serait triste si l'hiver de l'hémisphère nord était exclu...

Bon, je constate que ce post manque un peu de substance...
Voici donc, montage terminé, le vidéo de la descente en hors-piste décrite dans le post précédent. Bon visionnement !