vendredi 15 mars 2013

Don't follow me, I'm crazy... and lost

Partie 1 : Voyage à Châtel

Lors d'une journée au park d'Avoriaz, quelqu'un m'avait parlé du snowpark de Châtel, le plus gros snowpark des Portes du Soleil. Vous me connaissez bien, j'ai décidé d'aller y faire un tour. C'était il y a environ 2 semaines.
Petit bémol: comment on s'y rend? Bon, sans vraiment de préparation, je m'y lance, carte du domaine dans la poche. Après seulement deux télésièges, je me retrouve à la limite d'Avoriaz. Une affiche annonce Châtel, ainsi que l'obligation d'avoir une passe "Portes du Soleil" pour passer ce point. Bien sûr, je m'en était procurée une. Le snowpark se trouve à l'autre bout de la station, alors j'essaie d'aller le plus loin possible avant de prendre le prochain télésiège. Après environ 30 minutes de gossage sur les pistes en me perdant plusieurs fois, je suis arrivé à une impasse. Il n'y avait plus de piste qui se rendait plus loin. En sortant la carte, je me rend bien compte qu'il n'y a aucun moyen de passer de l'autre côté de la vallée. Je dois redescendre jusqu'à la ville de Châtel et prendre le bus. Joyeusement, les autobus de la ville sont gratuits. Finalement, on me dépose devant la télécabine qui m'amène directement devant le snowpark. Au final, ça m'a pris environ 2h30 pour m'y rendre...
On ne m'avais pas menti, c'est gigantesque. Il y a des jumps de toutes les tailles, et des rails pour tous les gouts La table (la partie plate) des plus gros sauts doit faire 30 mètres. Un peu trop gros pour moi à l'instant.
Je me fait une première descente. Ça va bien... jusqu'à ce que je m'éclate les deux genous sur une rail. Ouch... fuck... au moins je pense que je n'ai rien de cassé. Mais le choc a été assez fort pour changer l'angle de mes fixations...
Pour le reste de mes descentes, mettons que j'y suis allé un peu plus mollo. Pendant ce temps, il y avait une compétition dans le park: Le Châtel Crew Contest. Le concept c'est de faire les sauts en équipe de 3 ou 4. Le plus les riders sont près l'un de l'autre dans les air, plus ils auront de points. N'ayant pas d'équipe, je n'y ai pas participé.
Vers 14h, je décide de retourner à Avoriaz. Pour éviter de prendre le bus, je décide de faire le tour par la suite... Mauvaise idée...

En jaune: ma route. En rouge: ce que j'aurais dû faire
Yellow: my path. Red: what I should have done
Part 1 : Trip to Chatel

During a day in the park at Avoriaz, someone told me about the snowpark of Chatel, the biggest snowpark of the Portes du Soleil domain. You know me well, I had to try it out. This was about a week and a half ago.
Little drawback: how do you get there? So, without much preparation, I just decided ride to there, map in hands. After only two chairlifts, I find myself at the limit of Avoriaz. A sign announces Chatel, along with the obligation to possess a "Portes du Soleil" pass. Of course, I had bought one the day before. The snowpark is located on the other end of the resort. After about 30 minutes of trying to figure it all out, I arrive at a dead end. There was no more trail going further. Quick look at the map: there is no way to go to the other side of the Valley. I have to ride down to the town and take the bus. Happily though, the city buses are all free. I finally get down in front of the gondola which brings me up right next to the snowpark. They weren't wrong: this thing is huge. There are jumps of all sizes, and rails for all tastes. The flat of the biggest jump goes as long as 30 meters, which is a bit too big for me at the moment.
I drop, first run. It's going well... until I burst both my kneecaps on a rail. Ouch.. fuck... at least I think there's nothing broken. But the blow was so strong that my bindings changed their angles...
For the rest of my runs, let's say I took it easy. In the meantime, there was a contest in the park: The Chatel Crew Contest. The concept is to jump in teams of 3 or 4. The more the rides are close to each other, the more points they get. Being "crewless", I didn't participate in that one.
At around 2pm, I decided to get back to Avoriaz. In order to escape a bus ride, I had the genius idea to get back by the Swiss side... Not so genius after all...
Chatel Snowpark

Partie 2 : Retour à Avoriaz.

C'est ici que je me perd.
Premièrement, selon la carte, il a presqu'une dizaine de télésièges à prendre pour arriver à destination. Et je dois revenir avant la fermeture des télésièges, à 17h. Je tentes donc de couper le plus droit possible à travers les pistes. Autre mauvaise idée...
À un moment, dans la station de Morgins en Suisse, je me perds dans un sous-bois... et j'en ressort dans le village, à rider entre les chalets. Petit problème, il y a une route à traverser. Pas un problème! Un génie semble avoir déjà résolu ce problème et a construit un jump qui permet de sauter par-dessus la route. Quelle chance! Je m'y élance. Ayant peur de manquer de vitesse et de m'éffondrer sur l'asphalte, je n'ai tenté aucun truc.
Une fois rendu de l'autre côté, je dois tout de même traverser la ville. Heureusement, un petit chemin de neige a été placé à côté de la route, spécialement pour que les skieurs puissent traverser la ville. Aux intersection, il y a même juste assez de neige de pour traverser la rue. Mais attention aux voitures!
De l'autre côté, je continue mon périple. Télésiège après télésiège, sous-bois après sous-bois, impasses après impasses, je finalement par revenir en France et à Avoriaz, vers 16h45. Juste à temps pour éviter d'être pris dans une vallée à cause de la fermeture des télésièges. Toute une aventure! Justement, quand j'ai vu ce tshirt, je n'ai pu m'empêcher de l'acheter tant il me la rappellais...



Part 2 : Back to Avoriaz

This is were I got lost...
First, according to the map, there was like 10 chairlifts to take before getting back to my starting point. And I had to be there before they close at 5 pm. So I tried to cut as much as I could through the slopes. Again, another bad idea...
At one moment, on the Morgins' resort in Switzerland, I lost myself in the woods... and got out in the village, riding in between chalets. Little problem, there was a road to cross. No problem! A genius solved this by building a kicker to jump over the road. What a chance! I just go for it. But being fearful of lacking speed and dying on the concrete, I didn't try any trick.
Road jump
Once I got to the other side, I still had to get trought the city. I was lucky, they had built a little track for skiers alongside the road. There is even enough snow at the intersections to cross the roads, but watch out for the cars!
On the other side, I continue my quest. Chairlift after chairlift, woods after woods, dead ends after dead ends, I finally get back in France and in Avoriaz, at around 4h45 pm. Right on time to escape being trapped in a valley because of a closed chairlift. What an adventure!
Later, when I saw this thirt writtent "Don't follow, I'm crazy... and lost", couldn't help myself, I had to buy it.

Partie 3: Nike Snake and Hammer

Je suis retourné à Châtel le weekend dernier pour une compétition organisée par Nike. Cette fois-ci, pas question de me perdre comme la dernière fois. J'ai observé attentivement la carte et j'en ai déduis que finalement, la façon la plus rapide de me rendre reste de passer par le bus de la ville de Châtel. J'ai donc enfilé mon tshirt thématique, et j'ai refait le même trajet qu'à l'aller la dernière fois. Sauf que cette fois-ci, je savais où je m'enlignais. Ça m'a pris à peine 30 minutes pour m'y rendre.
Arrivé là, je m'inscrit à la compétition. Le concept est très cool: c'est un mélange de snowcross (course chronométrée dans un parcours avec bosses et virages serrés) et de slopestyle (parcours de sauts et de rails jugé). Le but est donc de descendre la piste le plus rapidement possible ("snaker" en terme de snowboarder) tout en réussissant les trucs les impressionnants possibles (faire des "hammers"). Les juges enlèvent ensuite de précieuses secondes au temps de descente selon la difficulté et le style de chaque figure. Le meilleurs temps l'emporte.
Il y a donc tout une stratégie là-dedans: faire un truc ralenti la descente, mais un bon truc peut faire gagner du temps au final. De plus, certains modules sont des pièges: c'est-à-dire que de les faire ralenti de beaucoup le temps, alors qu'il est très difficile d'y faire de belles figures.
Après quelques runs de pratiques, je m'élance donc pour ma première course. Ça va très bien au début. Je suis capable d'avoir une vitesse plus rapide que la moyenne grâce à mon carving perfectionné dans mon training de moniteur de snow. Cependant, je n'ai pas réussi à replaquer mon dernier truc sur le jump: une énorme perte de temps de devoir repartir depuis l'arrêt complet, en plus de ne pas obtenir les précieux points de la figure. Mon temps: 50 secondes. Les temps moyens tournent autour de 47 secondes, et les temps les plus rapides (sans aucun trucs) autour de 40 secondes.
Snake
Bon j'ai un autre essaie pour me rattraper. Malheureusement, je me plante sur le même saut. Résultat, je ne peux me qualifier en finale. Je retourne chez nous en bus, un peu déçu, et très endoloris de mes chutes. Ma cheville me fait particulièrement mal.
Cependant, j'ai vraiment aimé ma journée. Le concept de la compétition était vraiment fun et m'a poussé à donner le meilleur de moi-même sur plusieurs sphères en snow.
Arrivé à l'appart, c'est mes fidèles compagnon Advil et Ice Cold Deep Relief qui me tiennent compagnie ;)



Part 3 : Nike Snake and Hammer

I went back to Chatel last weekend for a contest organized by Nike. This time around, I would not let myself get lost like last time. I looked closely at the map and I deducted that, finally, the easiest way to get there was to take the bus in Chatel.
So, I put on my new themed shirt, and took the same path as last time on the way up. Except this, I knew where I was going. I took less than half an hour to get to my destination.
Hammer
There, I signed in the for the contest. The concept was pretty cool: it was a mix between snowcross (a timed race in a course with bumps and thight curves) and slopestyle (a judged course with jumps and rails). So, the goal was to get down to the finish line as fast as possible ("to snake" in riders' terms) while being able to stomp big tricks (the "hammers"). The judges then substract seconds from the rider's time depending on the level of difficulty and style of each trick. The quickest time wins.
This gave birth to a whole strategy: stomping a trick slows down the descent, but a good trick can make you gain time in the end. In addition, some of the modules where time traps: doing them can slow down the rider a lot, while it is very hard to stomp good tricks on them.
After a few practice runs, I drop in for my first judged run. It was going really well at first. I was able to gain some nice speed thanks to the carving technique I acquired from my snowboard instructor background. Sadly, I couldn't land my last trick: a huge waste of time. I had to retart from a complete stop, in addition of not landing a trick that could have given me a big score. My time: 50 seconds. The mean times where about 47 secons, with the fastest being 40 seconds.
Well, I still had another run to make it better. Unfortunately, the same exact thing happened at the end. End result: I didn't qualify for the finals. I got back home in bus, disappointed, and with all my muscles aching from the falls. My ankle felt really bad.
However, I did have a very fun day. The concept of the contest was very fun and pushed me to my best on many aspects of my riding.
Back to the apartment, my loyal friends Advil and Ice Cold Deep Relief took great care of me ;)



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